mercredi 29 septembre 2010

Thierry LE LURON

Parodie de Georges Marchais





Thierry Le Luron, né le 2 avril 1952 à Paris et mort le 13 novembre 1986 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un imitateur, chanteur, humoriste et animateur de radio français.

mardi 28 septembre 2010

Autoconstruction, échanges de savoir sans argent pour faire sa maison.






Autoconstruction, échanges de savoir sans argent pour faire sa maison. Extrait du doc de 35 mn de P. Trotzier. visible pour un euro sur : http://www.catharsis-prod.eu/2005/08/07/la-cabane-a-robert/

lundi 27 septembre 2010

ABYSSINIA INFINITE - « Zion Roots »







Après un premier album ethno-pop, la chanteuse éthiopienne « Gigi » et Bill Laswell se recentrent vers une musique plus organique. La production n’est plus la vedette et se contente de soutenir le cœur du propos. Celui ci, sans être formulé sur un mode passéiste, renoue avec la tradition des chants spirituels de la patrie d’Hailé Sélassié. Ce disque prend pour base l’âge d’or de la musique éthiopienne, pour l’emmener avec tact dans l’ère moderne. Les arrangements des chansons en langue amharique, tirées du répertoire de l‘ancienne Abyssinie ou crées par Gigi, tirent d’abord profit des ondulations sensuelles de la chanteuse et des sonorités acoustiques avant de construire, grâce aux talents de Karsh kale, Abejagu Shiota ou Tony Cedras, un architecture contemporaine pertinente et convaincante.

mercredi 22 septembre 2010

Loïe Fuller





Mary Louise Fuller, dite Loïe Fuller, est une danseuse américaine, célèbre pour les voiles qu'elle faisait tournoyer dans ses chorégraphies.

Née dans un village de l’Illinois en 1862, Mary Louise Fuller, dite Loïe, débute dans le théâtre amateur à l’âge de quatre ans ; à seize ans, elle anime une troupe ambulante avant d’intégrer une troupe à New York. En 1889, Loïe Fuller émigre à Londres ; en 1892 elle débute à Paris, où elle s’installe avec sa mère Dalilah. Une dame mystérieuse (« the Great Lady ») initie Loïe à la vie culturelle et mondaine de Paris. Dans la cathédrale de Notre-Dame, Loïe voit confirmée la conception esthétique à la base de ses spectacles : une unité harmonique de couleur, lumière, mouvement et spiritualité. Ses chorégraphies mettent le progrès technologique au service d’une danse qui exalte la nature à travers des lignes courbes et des mouvements évoquant fleurs, papillons, serpents : enveloppé dans de longs voiles agités à l’aide de baguettes, et dans la lumière aux teintes changeantes, le corps de Loïe rappelle aux spectateurs que l’homme fait partie de la nature. L’originalité de ses danses est l’un des principaux attraits du cabaret des Folies Bergère, lieu par excellence de la vie parisienne à la Belle Époque, où Loïe Fuller débute et se produit pendant dix ans.

En transcendant le corps pour atteindre une dimension spirituelle où le quotidien est transfiguré par la beauté de l’art, Loïe Fuller devient la muse de l’Art Nouveau et des Symbolistes, tandis que sa contribution à l’innovation technique de l’éclairage et des dispositifs scéniques fascine les metteurs en scène, les photographes, les cinéastes et les scientifiques : parmi ses admirateurs figurent Mallarmé, Rodin, Toulouse-Lautrec, Carabin (voir Représentations de la danseuse à la barre à la fin du XIXe siècle), Ellis, Taber, les frères Lumière, Marie et Pierre Curie, l’architecte Guimard et l’astronome Flammarion. Loïe influence aussi les arts décoratifs et la photographie : une riche production de statuettes s’inspire de ses voiles dansants, et les photographes essayent de saisir la magie de son art.

Loïe Fuller expérimente inlassablement les possibilités des effets de lumière et de couleur sur des tissus à la matière et à la consistance différentes : ce travail lui vaut de nombreux brevets, mais sa santé en pâtit, à cause des longues répétitions sous des lumières violentes qui abîment ses yeux.

Lors de l’Exposition universelle de Paris, en 1900, Loïe fonde son propre théâtre-musée et présente la troupe japonaise de Sada Yacco. En 1901, elle créé sa première compagnie de jeunes danseuses, qui accueille en 1902 Isadora Duncan (voir Isadora Duncan entre hellénisme et modernité ). À une époque où les droits des femmes et des homosexuels ne sont pas encore reconnus, Loïe Fuller affiche fièrement ses idées féministes, ainsi que son homosexualité. Entièrement vouée à l’art, elle dépense tout pour poursuivre ses recherches jusqu’à la fin de sa vie ; elle meurt de pneumonie en 1928, assistée par Gab Sorère, sa fidèle compagne et collaboratrice depuis 1897.


source: http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=1071

vendredi 17 septembre 2010

Rabindranath Tagore

Tes yeux m’interrogent, tristes, cherchant à pénétrer ma pensée; de même la lune voudrait connaître l’intérieur de l’océan. J’ai mis à nu devant toi ma vie tout entière, sans en rien omettre ou dissimuler. C’est pourquoi tu ne me connais pas. Si ma vie était une simple pierre colorée, je pourrais la briser en cent morceaux et t’en faire un collier que tu porterais autour du cou. Si elle était simple fleur, ronde, et petite, et parfumée, je pourrais l’arracher de sa tige et la mettre sur tes cheveux. Mais ce n’est qu’un coeur, bien-aimée. Où sont ses rives, où sont ses racines? Tu ignores les limites de ce royaume sur lequel tu règnes. Si ma vie n’était qu’un instant de plaisir, elle fleurirait en un tranquille sourire que tu pourrais déchiffrer en un moment. Si elle n’était que douleur, elle fondrait en larmes limpides, révélant silencieusement la profondeur de son secret. Ma vie n’est qu’amour, bien-aimée. Mon plaisir et ma peine sont sans fin, ma pauvreté et ma richesse éternelles. Mon coeur est près de toi comme ta vie même, mais jamais tu ne pourras le connaître tout entier.



extrait de La corbeille de fruits (traduction: Hélène Du Pasquier)

Malleus Maleficarum (1486)

Le Malleus Maleficarum (« Marteau des sorcières », c’est-à-dire marteau contre les sorcières), est un traité des dominicains allemands Henri Institoris (Heinrich Kramer) et Jacques Sprenger, publié à Strasbourg en 1486 ou 1487[1]. Il connut de nombreuses rééditions.
L'essentiel de l'ouvrage est l'œuvre d'Institoris, Sprenger n'ayant joué qu'un rôle mineur [1]. Institoris, inquisiteur pontifical, chassa les sorcières de l'Alsace à l'Autriche, au prix de nombreuses polémiques.
Il s’agit pour la majeure partie du texte d’une codification de croyances préexistantes, souvent tirées de textes plus anciens comme le Directorium Inquisitorum de Nicolas Eymerich (1376), et le Formicarius de Johannes Nider (1435). L'invention de Gutenberg permit de diffuser le manuel à grande échelle pour l'époque. L'ouvrage fut réédité de nombreuses fois, et largement utilisé en Europe occidentale, malgré son interdiction par l'Église catholique romaine peu après sa publication, en 1490, celle-ci le considérant comme étant en contradiction avec l'enseignement catholique en matière de démonologie (le pouvoir des démons de causer des catastrophes naturelles, par exemple, est une idée qui fut déclarée fausse lors du premier concile de Braga vers 561 dans le canon 8).

La première partie du livre traite de la nature de la sorcellerie. Une bonne partie de cette section affirme que les femmes, à cause de leur faiblesse et de l’infériorité de leur intelligence, seraient par nature prédisposées à céder aux tentations de Satan. Le titre même du livre présente le mot maleficarum (avec la voyelle de la terminaison au féminin) et les auteurs déclarent (de façon erronée) que le mot femina (femme) dérive de fe + minus (foi mineure). Le manuel soutient que certains des actes confessés par les sorcières, comme par exemple le fait de se transformer en animaux ou en monstres, ne sont qu’illusions suscitées par le Diable, tandis que d’autres actions, comme par exemple celles consistant à voler au sabbat, provoquer des tempêtes ou détruire les récoltes sont réellement possibles. Les auteurs insistent en outre de façon morbide sur l’aspect licencieux des rapports sexuels que les sorcières auraient avec les démons.

La seconde partie explique comment procéder à la capture, instruire le procès, organiser la détention et l’élimination des sorcières. Cette partie traite aussi de la confiance qu’on peut accorder ou non aux déclarations des témoins, dont les accusations sont souvent proférées par envie ou désir de vengeance ; les auteurs affirment toutefois que les indiscrétions et la rumeur publique sont suffisantes pour conduire une personne devant les tribunaux et qu’une défense trop véhémente d’un avocat prouve que celui-ci est ensorcelé. Le manuel donne des indications sur la manière d’éviter aux autorités d’être sujettes à la sorcellerie et rassurent le lecteur sur le fait que les juges, en tant que représentants de Dieu, sont immunisés contre le pouvoir des sorcières. Une grande partie est dédiée à l’illustration des signes[2], dont la glossolalie, la voyance et la psychokinèse et les « marques du diable » (pattes de crapaud au blanc de l'oeil, tâches sur la peau, zones insensibles, maigreur, ...). Elle est dédiée aussi aux techniques d’extorsion des confessions, des preuves (notamment la pesée et l'ordalie par l'eau glacée) et à la pratique de la torture durant les interrogatoires : il est en particulier recommandé d’utiliser le fer rougi au feu pour le rasage du corps en son entier des accusées, afin de trouver la fameuse « marque du Diable », qui prouverait leur supposée culpabilité.








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Extract:

Part 1

Question I
Whether the Belief that there are such Beings as Witches is so Essential a Part of the Catholic Faith that Obstinacy to maintain the Opposite Opinion manifestly savours of Heresy.

Question II
If it be in Accordance with the Catholic Faith to maintain that in Order to bring about some Effect of Magic, the Devil must intimately co-operate with the Witch, or whether one without the other, that is to say, the Devil without the Witch, or conversely, could produce such an Effect.

Question III
Whether Children can be Generated by Incubi and Succubi.

Question IV
By which Devils are the Operations of Incubus and Succubus Practised?

Question V
What is the Source of the Increase of Works of Witchcraft? Whence comes it that the Practice of Witchcraft hath so notably increased?

Question VI
Concerning Witches who copulate with Devils. Why is it that Women are chiefly addicted to Evil superstitions?

Question VII
Whether Witches can Sway the Minds of Men to Love or Hatred.

Question VIII
Whether Witches can Hebetate the Powers of Generation or Obstruct the Venereal Act.

Question IX
Whether Witches may work some Prestidigatory Illusion so that the Male Organ appears to be entirely removed and separate from the Body.

Question X
Whether Witches can by some Glamour Change Men into Beasts.

Question XI
That Witches who are Midwives in Various Ways Kill the Child Conceived in the Womb, and Procure an Abortion; or if they do not this Offer New-born Children to Devils.

Question XII
Whether the Permission of Almighty God is an Accompaniment of Witchcraft.

Question XIII
Herein is set forth the Question, concerning the Two Divine Permissions which God justly allows, namely, that the Devil, the Author or all Evil, should Sin, and that our First Parents should Fall, from which Origins the Works of Witches are justly suffered to take place.

Question XIV
The Enormity of Witches is Considered, and it is shown that the Whole Matter should be rightly Set Forth and Declared.

Question XV
It is Shown that, on Account of the Sins of Witches, the Innocent are often Bewitched, yea, Sometimes even for their Own Sins.

Question XVI
The Foregoing Truths are Set out in Particular, this by a Comparison of the Works of Witches with Other Baleful Superstitions.

Question XVII
A Comparison of their Crimes under Fourteen Heads, with the Sins of the Devils of all and every Kind.

Question XVIII
Here follows the Method of Preaching against and Controverting Five Arguments of Laymen and Lewd Folk, which seem to be Variously Approved, that God does not Allow so Great Power to the Devil and Witches as is involved in the Performance of such Mighty Works of Witchcraft.





source:
http://www.sacred-texts.com/pag/mm/
http://www.malleusmaleficarum.org/
http://www.bulletindepsychiatrie.com/wier.htm
http://www.bibliotecapleyades.net/archivos_pdf/MalleusIng1.pdf

VASAN RAI







Vasant Rai (1942-1985) was one of world's most acclaimed performers of Indian music and virtuoso of the Indo/Persian/Afghani instrument Sarod.

jeudi 16 septembre 2010

Erykah BADU (call tyrone)









soul aura....

Paco de Lucia (Bulerias, La Plazuela)





Bulería (interchangeable with the plural, bulerías) is a fast flamenco rhythm in 12 beats with emphasis in two general forms as follows:
1 2 [3] 4 5 [6] 7 [8] 9 [10] 11 [12]
or
1 2 [3] 4 5 6 [7] [8] 9 [10] 11 [12]


It may also be broken down into a measure of 6/8 followed by a measure of 3/4 counted as such:
[12] - - [3] - - [6] - [8] - [10] -
[12] 1 2 [3] 4 5 [6] 7 [8] 9 [10] 11

When performed, the bulería usually starts on beat twelve of the compas, so the accented beat is heard first.

It is played at about 240 beats per minute, most commonly in an A-phrygian mode, with a sharpened third to make A major the root chord. A typical rasgueado (a strumming pattern that sets the rhythm) involves only the A and B-flat chords as follows:
A A [Bb] - - [Bb] A [A] A [A] - [A]


It originated in Jerez during the 19th century, originally as a fast, upbeat ending to soleares or alegrias (which share the same rhythm and are still often ended this way) . It is among the most popular and dramatic of the flamenco forms and often ends any flamenco gathering. The name bulerías comes from the Spanish word burlar, meaning "to mock" or bullería, "racket, shouting, din". It is the style which permits the greatest freedom for improvisation, the metre playing a crucial role in this. Speed and agility are required and total control of rhythm as well as strength in the feet which are used in intricate tapping with toe, heel and the ball of the foot.
(See also tap dance.) It is the only flamenco dance style which permits leaping by the male dancer.







(many thanks to Michel...)

mardi 14 septembre 2010

Catherine RIBEIRO + ALPES : extrait "poéme non épique N°3"








!!!!!

Les enjeux de l'Or Vert

le Maloya

Le maloya est le genre musical majeur de L'île de la Réunion.

Il se caractérise avant tout par un mélange de rythmes binaires et de rythmes ternaires de percussions, selon une pulsation noire-double croche-noire-pause répétée. Si des instruments y sont rajoutés, la basse est prépondérante pour le séga maloya. Des instruments traditionnels comme le kayamb, le roulèr ou le bobre sont aussi courants et restent la base du maloya traditionnel.

L'origine du mot maloya est méconnu, il pourrait venir du malgache ("maloy aho"): maloy voulant dire "parler, dégoiser, dire ce que l'on a à dire", dans de nombreux dialectes africains il signifirait "peine, douleur, mal être". Chanté par les esclaves extirpés de Madagascar, et d'Afrique de l'est, pour résister et exister, puis par la suite, pratiqué aussi par les "Malbars" entendons Malabars (engagés indiens de la côte Malabar ), ainsi que les "ti blan" ou petits blancs (créole de petite condition). Il est un peu comme le blues des americains. Il peut exprimer la nostalgie, mais aussi la joie de vivre, la liberté.

A la fin des années 1950 le maloya est prohibé par l'administration coloniale car cette dernière refuse le droit d'expression au peuple réunionnais de peur de voir grandir l'idée d'une indépendance. Il est donc joué de manière clandestine dans des lieux secrets, tels que dans des champs de canne à sucre loin des habitations. À cette époque le simple fait de détenir des instruments tels que le kayamb, le roulér, et autres était sévèrement répréhensible. Malgré une résistance, la musique se perd peu à peu. C'est en 1976 que le maloya revient au grand jour, par l'édition du premier vinyle de la troupe Firmin Viry. Depuis, elle est mise à l'honneur par des auteurs-compositeurs tels Danyèl Waro, Gramoun Lélé, Ziskakan.

Le Maloya est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 1er octobre 2009, grâce à un dossier présenté par la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise avec l’aide du PRMA (Pôle régional des musiques actuelles) et le soutien de nombreux artistes. La Région Réunion avait en effet proposé l’inscription du Maloya au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

L’inscription du Maloya au patrimoine mondial est une immense reconnaissance pour tous les créateurs ainsi que pour toutes celles et ceux qui ont œuvré à sa sauvegarde et à sa transmission.

Musique issue de la souffrance et de l'asservissement des hommes par les hommes non content de véhiculer une tradition musicale, le maloya tend aussi de par les noms des groupes à faire revivre un fait relatif à un personnage historique ignoré du grand public ou un lieu historique tel le groupe Simangavol, dont le nom se rapporte à la première femme esclave arrivée sur l'île et, qui, refusant l'esclavage, malgré les risques encourus préféra s'enfuir vers la montagne afin de retrouver la liberté.






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Gilbert POUNIA (Ziskakan)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ziskakan






Bouthan - les plantes médicinales

La médecine traditionnelle bhoutanaise,encore très usitée, s’appuie sur une connaissance ancestrale de la flore himalayenne. Situé dans l’est de l’Himalaya,le petit royaume du Bhoutan était dirigé, il y a à peine cent ans, par des rois-moines venus du Tibet au XVIIe siècle. Ils ont réussi à développer un savoir précieux sur les nombreuses plantes du pays. Aujourd’hui encore, le système de santé du pays s’appuie sur ces traditions,notamment sur l’acupuncture et les emplâtres d’herbes, même si la modernisation entreprise depuis 1967 a ménagé une place à la médecine occidentale. À l’hôpital de la capitale Thimpu, Dorji Thinlay, herboriste en chef, dispose d’un réseau de bergers et de paysans qui récoltent pour lui les précieuses plantes des montagnes.




Bhoutan,le royaume secret des plantes médicinales_1/3
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Bhoutan,le royaume secret des plantes médicinales_2/3
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Bhoutan,le royaume secret des plantes médicinales_3/3
envoyé par tchels0o

samedi 4 septembre 2010

Sankai Juku (BUTOH) was in Brussels - 02.09.2010







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and some others...

http://www.youtube.com/watch?v=ZxT-v9cxf7g
http://www.youtube.com/watch?v=z5phfF4qUlU

La doctrine de l'enchaînement de la production conditionnée

"Comme les étoiles, un défaut de vision, une lampe,
Un spectacle de magie, une goutte de rosée, une bulle,
Un rêve, un éclair ou un nuage,
Ainsi devons-nous considérer ce qui est conditionné".



La doctrine de l'enchaînement de la production conditionnée (succession de causes et effets interdépendants). Les écritures bouddhiques l'expriment ainsi:

"l'ignorance conditionne les formations karmiques;
les formations karmiques conditionnent la conscience;
la conscience conditionne le nom et la forme;
le nom et la forme conditionnent les six domaines sensoriels;
les six domaines sensoriels conditionnent le contact;
le contact conditionne les sensations;
les sensations conditionnent l'avidité;
l'avidité conditionne la saisie;
la saisie conditionne le devenir;
le devenir conditionne la naissance;
la naissance condtionne le dépérissement et la mort, le chagrin, la lamentation, la douleur, la tristesse et le désespoir.
Tel est le processus d'origine de toute cette masse de souffrance".


(extrait d'Edward CONZE in Buddhist Scriptures, 1959 - la "médecine tibétaine bouddhique et sa psychiatrie", TERRY CLIFFORD)