vendredi 15 janvier 2010

"Il meurt lentement..." (Pablo NERUDA)


Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement celui qui fait de la télévision son guide

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
celui qui préfère le noir au blanc, les points sur les "i" à un tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement celui qui passe ses jours
à se plaindre de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.

Il évite la mort celui qui se rappelle qu'être vivant requiert un effort bien plus important que le simple fait de respirer




...







Discours de Pablo Neruda



NB (22/01/2010): ce poème est faussement attribué à Pablo Neruda (voir Muere lentamente "hoax littéraire" et ERREUR SUR LE NET : "Il meurt lentement..." poème attribué à tort à Pablo NERUDA) , et son réel auteur est Martha Medeiros, poétesse brésilienne... Le titre original : A morte devagar...
Merci Keiko ! ;);):)

lundi 11 janvier 2010

Sri Maha Bada Karli...



Temple indien dédié à la divinité, Sri Mah Bada Karli (Saint Pierre, Ile de la Réunion)

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peinture médiumnique...





Pentiure Médiumnique avec le médium Florencio Anton pour les "1ères Journées Spirites de Bruxelles" organisé par le Noyau d'Études Spirites Camille Flammarion le 23 Septembre 2007 en Belgique.

Peinture de Toulouse Lautrec et Renoir.

Miles Davis...






"L'éclat de la poésie se révèle hors des moments qu’elle atteint dans un désordre de mort."
(L’orestie, G. BATAILLE)

vendredi 1 janvier 2010

Onibaba (Kaneto Shindō)

film japonais réalisé par Kaneto Shindō, sorti le 21 novembre 1964






Alors que la guerre fait rage, des paysans survivent difficilement en traquant les samouraïs blessés pour les achever et vendre leurs effets au marché noir dirigé par Ushi. Une vieille femme et sa belle fille sont devenues expertes à ce jeu de massacre et jettent régulièrement les dépouilles de leurs victimes dans un profond trou, véritable bouche de l’enfer cachée par les hautes herbes.

Vivant dans l’attente du retour de son fils, la femme perd tout espoir lorsque Hashi, un voisin, revient des batailles et annonce que ce dernier est tombé au combat. L’homme va faire des avances de plus en plus pressantes à la jeune fille qui, contre les avertissements de sa belle mère, finit par lui céder. Le désespoir et les frustrations sexuelles de la vieille femme vont entraîner le trio dans une spirale infernale dont nul ne sortira indemne.