Affichage des articles dont le libellé est Guinée. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Guinée. Afficher tous les articles

vendredi 6 avril 2012

Sierra Leone’s Refugee All Stars



Fondé sous l’impulsion de Reuben M. Koroma et de Francis John Langba « Franco », Sierra Leone’s Refugee All Stars est un groupe composé par des musiciens qui se sont retrouvés dans un camp de réfugiés de Guinée lors de la guerre civile qui a fait plus de 200.000 morts en Sierra Leone entre 1991 et 2002.


A l’origine de la formation du groupe, il y a Reuben M. Koroma et sa femme qui faisaient de la musique dans le camp de Kalia en Guinée pour distraire et soulager les réfugiés. C’est dans ce camp que ce groupe formé par Reuben M. Koroma (chef d’orchestre, lead vocal), Grace Efuah (voix) et Francis John Langba « Franco » (guitare rythmique, voix, kongroma) prend réellement forme et intègre d’autres réfugiés dont d’anciens musiciens de mêmes formations ou d’anciens collègues de travail.

C’est aussi dans ce camp qu’ils rencontrent l’auteur, compositeur et interprète canadien Chris Velan ainsi que les cinéastes américains Banker White et Zach Niles qui réaliseront en 2005 un film documentaire sur des réfugiés. Soutenu par l’UNHCR, le Haut Commissariat des Nations Unies et le Sam Jones’ Island Studios de Freetown, le groupe entre en studio pour la réalisation de son premier album produit par Chris Velan. Enregistré durant le tournage du film et paru en 2006, Living Like A Refugee (Vivant comme un réfugié), en référence à la vie dans les camps de réfugiés, brasse divers styles musicaux comme le maringa traditionnel, le reggae, l’afro-beat, le hip hop, le folk, la pop et le jazz-rock soutenant des messages d’amour, d’espoir, d’unité et de paix.



http://en.wikipedia.org/wiki/Sierra_Leone%27s_Refugee_All_Stars

vendredi 22 juillet 2011

Mamady Keita (TIRIBA)


Mamady Keita au Festival Couleur Café à Bruxelles



Mamady Keïta est né en 1950 à Balandugu, un village situé dans le Wassolon (province de Siguiri) près du fleuve Fé, en Guinée. Son père est maître chasseur et fida tigi (maître des plantes et guérisseur). Il est initié au djembé dès l’âge de 7 ans par Karinkadjan Kondé, djembéfola de son village. En 1964, âgé de 14 ans, il est sélectionné pour entrer au ballet national Djoliba en tant que batteur principal et soliste. De 1979 à 1986, il en est le directeur artistique. Il entreprend de nombreuses tournées en Afrique, en Asie, en Europe et aux États-Unis.

En 1986 il entre au ballet Kotéba de Souleymane Koli à Abidjan. Il y adopte le surnom de 'Kargus' pour éviter toute confusion avec Mamady 'Secret', l'autre Mamady Keïta de la troupe.

En 1987 il participe au film La Vie Platinée, de Claude Cadiou.

En 1988, il s’établit à Bruxelles (Belgique). Il donne des cours de percussions, enseignant plus particulièrement les rythmes mandingues, au sein de l’école Répercussions. Il y côtoie Marie Daulne, future Zap Mama, alors professeure de chants et danses africaines. Cette même année, il crée également son nouveau groupe de musiques traditionnelles mandingues Sewa Kan, avec lequel il donne plusieurs concert en Europe (France, Pays-Bas, Italie, Allemagne).

En 1991, il sort un album intitulé Wassolon. Le succès des cours de percussions permet à Mamady d'inviter son 'frère' Mamady 'Secret' du ballet Koteba à le rejoindre en Europe. Ce dernier deviendra N'Toman Keïta, N'Toman signifiant 'homonyme' en Malinké. Mama Adama Camara, du ballet Djoliba, le rejoint aussi à Bruxelles afin d'assurer les cours de danse.

En 1997, il organise avec Répercussions le premier stage de percussions et de danses africaines en Guinée, bénéficiant de la collaboration du Ministère de la Culture de Guinée et du Ballet National Djoliba.

En 1991, il fonde sa propre école TamTam Mandingue. Laurent Chevallier réalise le film Djembéfola qui lui est consacré. En 1992, il sort un nouvel album intitulé Nankama qui signifie « né pour ça » (surnom donné à Mamady par un sorcier du village voyant les prouesses du jeune garçon).

En 1993, il organise, à Matoto (Conakry), le premier stage en Guinée de son école TamTam Mandingue.

En 1994, il part en tournée à travers le Japon (Tokyo, Ōsaka, Okayama, Kagoshima, Hiroshima, Kawasaki) avec son groupe Sewa Kan.

En 1995, il sort son troisième album intitulé Mögöbalu, le premier enregistré à Conakry avec quelques uns de ses anciens partenaires, et les maîtres Fadouba Oularé et Famoudou Konaté. Il part en tournée aux États-Unis et pour la seconde fois au Japon.

En 1996, il consacre son album Hamana (nom d'une région guinéenne) aux rythmes des Dunumba (terme signifiant « la danse des hommes forts ») avec comme invité Famoudou Konaté.

En 1998, il sort son cinquième album, Afö, avec le groupe Sewa Kan. Il fête ses dix ans de présence en Belgique, lors du Festival Couleur Café, par un fabuleux concert auxquels participent Mory Kanté, Manu Dibango, Khadja Nin, Doudou N'diaye Rose, Famoudou Konaté, Soungalo Coulibaly.

En 2000, c'est un double album, Balandugu kan, enregistré dans son village natal.

En 2001, Mamady léé, où est mis en avant l'art des griots.

En 2002, dans l'album A Giaté, Mamady joue avec des musiciens de différentes ethnies.

En 2004, il sort Sila Laka, qui reprend les titres de Wassolon enregistrés cette fois à Conakry. Et c'est surtout l'édition de trois DVD pédagogiques, Les Rythmes du Mandeng, destinés à trois niveaux de maîtrise du djembé. C'est aussi l'album Djembe master, ne compilation de titres des albums précédents.

En 2006, la sortie en DVD du fim culte Djembéfola avec en bonus "Môgöbalu, les maîtres du tambour", deux réalisations de Laurent Chevallier.

En 2007, l'album Mandeng Djara est enregistré à Konakry, et une partie des images du DVD Les Rythmes du Mandeng volume 4 sont tournées à Balandugu.

En 2009, tournage à Conakry et à Bruxelles des derniers éléments du DVD Les Rythmes du Mandeng volume 4, destiné aux professionnels, et sortie de cet opus.