dimanche 15 août 2010

accident radioactif... conduite à tenir...

Conduite à tenir en cas d’accident radioactif avec
risque de contamination par l’iode et le césium.

Problème de l’iode radioactif

En cas de fuite radioactive dans une centrale nucléaire ou d’explosion d’un
réacteur le premier risque immédiat est lié à l’absorption d’iode radioactif par la
thyroïde. Ce qui est susceptible de déclencher un cancer de la glande. Ce risque
dépend en fait de la charge naturelle en iode de la Thyroïde . Ainsi plus une
personne est carencée en iode plus la glande va se comporter comme un éponge
pour tout l’iode qui entre en contact avec elle. Si l’air, un nuage radioactif ou les
précipitations qui s’ensuivent sont contaminés, il y a risque de fixation du
produit radioactif dans la thyroïde.
L'iode-131 est un élément radioactif relâché dans l'atmosphère à la suite d'explosions de bombes atomiques ou
d'un accident comme celui de Tchernobyl. Le danger provient de ce qu'il est aisément volatile et extrêmement
radioactif. Respiré, il se concentre sur la thyroïde et il est à l'origine de cancers de cette glande sensible qui fixe
l'iode. La courte période contribue à la diminution du danger avec le temps. L'activité de l'iode-131 décroît de
14 fois en un mois, de 2700 fois en un trimestre. Cette disparition conduit à une méthode de prévention très
particulière. En cas d'exposition, il s'agit de prévenir l'assimilation de l'iode radioactif. En faisant absorber des
pilules d'iode, on sature la thyroïde qui n'assimile plus alors l'isotope dangereux. Ceci laisse le temps de gagner
une zone moins contaminée et d'attendre la disparition de l'iode.
(extrait du site web : http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/liodedetchernobyl.htm )
En règle générale l’iode radioactif est considéré comme inactif au-delà de 120
jours.

La conduite à tenir préventive se résume en 3 étapes
1 / dans la période qui entoure le risque il faut absorber de l’iode organique
naturel à la dose quotidienne recommandée: par exemple prendre OEMINE
IODE (algues titrées en iode : laitue de mer*, fucus, lithothamne) 1 gélule matin
et soir pour couvrir les besoins journaliers en iode et éviter que la glande ne
manque d’iode : cela équivaut à 150 μg d’iode (les signes de carence en iode
sont la frilosité et la fatigue)
On adaptera en fonction des besoins et de l’âge :
0 à 12 mois 50 μg
1 à 6 ans 90 μg
7 à 12 ans 120 μg
à partir de 12 ans 150 μg
Grossesse 200 μg
Allaitement 200 μg
2 / si on est au courant d’un risque imminent il faut doubler la dose apportée
journalièrement en iode pour commencer à saturer la glande: par exemple
OEMINE IODE : 2 gélules matin et soir: cela équivaut à 300 μg d’iode
3 / lors d’une contamination probable la recommandation officielle est de
prendre de l’iodure de potassium à absorber 2 heures avant la contamination
réelle :
son efficacité en tant que protection est de 80% après 2 heures
et de 40% après 8 heures suivant le début de la contamination
mais à la seule condition que la thyroïde soit déjà pourvue en iode naturel
comme c’est le cas dans les régions riches en iode et qu’on en est pas soi même
carencé. Mais ce produit n’est plus efficace qu’avec une protection de 65%à 2h
et de 15% à 8h en cas de carence en iode.
La dose d’iodure de potassium à absorber est de 30mg minimum en absence de
carence en iode, mais il faut 65 mg en cas de déficience en iode ( pour mémoire
la France est classée par l’OMS comme un pays en carence relative en iode
alimentaire). Cependant il n’est pas possible de faire cela à plusieurs reprises
car le fait de prendre l’iodure à forte dose peut poser un problème car en
bloquant la thyroïde l’iodure peut générer des goitres, nodules et de la
thyroïdite. Les autorités de certains pays mettent actuellement en balance le
bénéfice risque d’une telle supplémentation. Il semblerait donc préférable de
compléter par de l’iode organique comme celui des algues plutôt que de l’iodure
de potassium. Il faut ensuite éviter les aliments susceptible d’être contaminés
comme les laitages, les plantes à feuilles persistantes comme le thym, le
romarin.

Problème du cesium radioactif

Apres le problème immédiat lié à l’iode , se pose celui du césium radioactif dont
la durée de vie est plus longue . celui-ci occasionne des perturbations de l’ADN ,
des lipides et du métabolisme de la vitamine D. en cas de contamination par le
Cesium on utilise un colorant de peinture découvert en 1701 , le bleu de Prusse
qui est dérive du fer.
Pour prévenir des effets de ces élément radioactif on peut aussi proposer de
prendre régulièrement en préventif divers antioxydants par exemple :
OEMINE AC (contient notamment de l’algue dunaliela utilisée avec succés chez
des enfants de tchernobyl.. voir plus bas )
OEMINE E 2 de chaque le matin
Et des vitamines D pour prévenir également la carence secondaire post
irradiation. L’huile de krill par son astaxanthine peut aussi être utile en
prévention.
OEMINE KRILL
OEMINE AD 2 de chaque au repas du soir
publication: effet de la prise de beta carotène naturel de l’algue dunaliella chez des enfants ayant subi
l’irradiation de Tchernobyl . Diverses tentatives ont été faites pour évaluer l’action de diverses
supplémentations chez les enfants irradiés à tchernobyl. Ainsi 709 enfants (324 garçons et 385 filles)
qui avaient été exposés à long terme à différentes doses de rayonnement pendant et après l'accident de
Tchernobyl et qui avaient émigré en Israël entre 1990 et 1994 ont été suivi régulièrement. À l'arrivée,
tous ont subi un check-up et ont ensuite été divisés en trois groupes en fonction de leurs résidences
(distance du réacteur) et de leur niveau d'exposition irradiation: des analyses de sérum sanguin pour
les caroténoïdes totaux, le rétinol, l'alpha-tocophérol et les lipides oxydés ont été pratiquées. 262 des
enfants ont montré une augmentation des niveaux élevés d'oxydation des lipides dans le sang chez
ceux des zones contaminées. Les niveaux étaient plus élevés chez les filles que chez les garçons. Près
de 57 garçons et 42 filles ont reçu une ration de base avec une supplémentation de bêta-carotène sous
forme de poudre de l'algue Dunaliella Bardawil, pour une période de 3 mois. Après supplémentation,
le niveau des lipides oxydés a diminué dans le sérum des enfants, sans aucune modification
significative du niveau des caroténoïdes totaux. Ces résultats ont suggèré que l'irradiation provoque
l'oxydation des lipides chez les enfants et que le bêta-carotène naturel peut agir comme un antioxydant
radioprotecteur. Les radiations provoquent une carence induite en vitamines protectrice de
l’oxydation comme cela a et mis en evidence après l’accident de Tchernobyl
Ben-Amotz A, Yatziv S, Sela M, Greenberg S, Rachmilevich B, Shwarzman M, Weshler Z. Effect of natural
beta-carotene supplementation in children exposed to radiation from the Chernobyl accident. Radiat Environ
Biophys. 1998 Oct;37(3):187-93.
Neyfakh EA, Alimbekova AI, Ivanenko GF. Vitamin E and A deficiencies in children correlate with Chernobyl
radiation loads of their mothers. Biochemistry (Mosc). 1998 Oct;63(10):1138-43.
• Note : l’intérêt de la supplémentation en algues est également lié au fait que ce sont d’excellent
détoxifiants à al fois des métaux lourds et des produits radioactifs.

Radiations ionisantes liées au téléphone portable

une nouvelle mise au point réalisée dans la revue d’oncologie à paraitre en
juillet 2010 confirme les risques liés au téléphone portable : celle-ci fait état des
résultats des dernières données épidémiologiques après 10 à 20 ans d’exposition
montrent une augmentation significative du risque de développement de certains
types de tumeurs après plus de 10 ans d’utilisation permanente chez les
utilisateurs du téléphone mobile. Il a été détecté une augmentation significative
de l'incidence des tumeurs du cerveau (gliome, neurinome de l'acoustique,
méningiome), des tumeurs de la glande parotide, et des cancers des testicules
chez les utilisateurs en particulier en cas de port du téléphone à la ceinture. Les
Deux études épidémiologiques ont indiqué également une augmentation
significative de l'incidence du cancer chez les personnes vivant à proximité des
stations relais de téléphonie mobile par rapport à la population qui en sont
éloignés. Ces données soulèvent une question de l'adéquation des limites de
sécurité modernes de rayonnement électromagnétique (EMR) d'exposition pour
les humains. Car aujourd'hui, les limites ont été fondées uniquement sur la
conception du mécanisme thermique des effets biologiques des rayonnements.
En fait, les dernières données expérimentales indiquent des changements
importants du métabolisme des cellules exposés au rayonnement EMR (nonthermique)
de faible intensité. Parmi les effets biologiques reproductibles avec
les ondes, on a des dommages de l'ADN, l'apoptose. Les constructeurs se
réfugient derrière l'absence de mécanisme généralement accepté des effets
biologiques des rayonnements non ionisants de faible intensité mais cela ne
permet pas d'ignorer les données épidémiologiques et expérimentales
aujourd’hui évidentes.
Yakymenko I, Sidorik E. Risks of carcinogenesis from electromagnetic radiation of mobile telephony devices.
Exp Oncol. 2010 Jul;32(2):114-6.

Dégradation des vitamines dans les aliments irradiés

l’irradiation par rayonnement ionisant des fruits et des légumes, sous forme de
rayons gamma ou de faisceaux d'électrons, est utilisé pour éviter les
quarantaines dans le commerce et pour augmenter la durée de conservation,
mais il n’y a pas suffisamment d’information sur les effets des rayonnements
ionisants. Une étude a permis d’évaluer le profil vitaminique des aliments ainsi
irradiés individuels. Cette étude a été menée sur des feuilles d’ épinards exposés
au rayonnement gamma du césium-137 de à 0,0, 0,5, 1,0, 1,5, ou 2,0 kGy. les
quantités des vitamines ont été mesurées avant et après irradiation. Alors que 4
phytonutriments (vitamines B (9), E, K et xanthine) ont peu été affectés en
fonction des doses de l'irradiation. Par contre, de l'acide ascorbique (vitamine
C),la lutéine et le bêta-carotène ont vu leur quantité se réduire significativement
à 2,0 kGy et ont été affectés à partir des doses de 0,5 et 1,5 kGy. La vitamine C
été la plus touchée. C’est un indicateur de stress, probablement due à
l'irradiation, aux radicaux oxydants, à l'augmentation des doses d'irradiation
augmentation> 0,5 kGy.
Lester GE, Hallman GJ, Pérez JA.gamma-Irradiation dose: effects on baby-leaf spinach ascorbic acid,
carotenoids, folate, alpha-tocopherol, and phylloquinone concentrations. J Agric Food Chem. 2010 Apr
28;58(8):4901-6.


Source: Société de phytothérapie et de nutrition SOPHIA (SOPHIA – 2 rue du prieuré – 31000 Toulouse) – documentation confidentielle –réservée aux affiliés à la société - AOUT 2010

1 commentaire: